Le salaire à vie n’est versé que sous condition de majorité, or une partie de notre modèle éducatif est basé sur l’égalité de l’accès à l’enseignement supérieur grâce au revenu universel des mineurs. En outre, le revenu pour les mineurs vient compenser les différentes formes d’aide à la parentalité (APL, quotient familial). Nous pensons ainsi que le salaire à vie ne pourrait pas venir remplacer les versements de la branche famille de la sécurité sociale.
Deuxièmement, le salaire à vie tel que présenté par Bernard Friot classe les individus selon leur qualification. Et selon leur capacité à participer à un certain niveau de création de valeur économique. Nous souhaitions décorréler notre revenu inconditionnel de toute forme de qualification, puisque décorrélé de toute forme de rôle économique joué par l’individu.
Le revenu universel / de base doit selon nous permettre à l’individu de vivre quel que soit le rôle qu’il veut avoir dans la société, dans un contexte de destruction continuelle des emplois. Le salaire à vie ne semble pas tout à fait répondre à cet objectif.